Pendant que je termine une carte de souhaits rose et mauve, on me demande si je veux créer, pour une exposition, une oeuvre ayant pour thème la violence faite aux femmes.
Je viens à peine de faire du ménage dans mon ordinateur, j'ai mon portfolio encore bien étampé sur la rétine, je relis le message et je comprends que la vie vient de m'envoyer un de ces défis contraires au bon sens. Bien squeezé entre deux trucs de l'agenda, juste pour dire que ça entre.
Ça me ramène en 2004, lorsque j'ai accepté d'illustrer les légendes de la saison II de l'émission Les Découvertes de Shanipiap. Un dessin par jour pendant cinq mois ou l'art de repousser ses limites, autant personnelles que professionnelles. (J'avais un petit mec d'un an à la maison deux jours par semaine.)
Cette fois-ci, aller toucher au côté obscur de la force. To go where no Eolie's pencil has gone before.
La fille s'insurge au moins trois ou quatre fois par semaine et pond plein de pensées pas fines. Eolie réagit en se vautrant dans les couleurs vibrantes d'un monde fantaisiste à la limite du bonbon.
Eolie ne dessine pas la violence.
Jamais.
Eh bien, c'est aujourd'hui que ça change.
Après tout, quand la vie vous envoie un "T'es pas game!", vous avalez votre salive de travers et vous foncez dans le tas.
Je viens à peine de faire du ménage dans mon ordinateur, j'ai mon portfolio encore bien étampé sur la rétine, je relis le message et je comprends que la vie vient de m'envoyer un de ces défis contraires au bon sens. Bien squeezé entre deux trucs de l'agenda, juste pour dire que ça entre.
Ça me ramène en 2004, lorsque j'ai accepté d'illustrer les légendes de la saison II de l'émission Les Découvertes de Shanipiap. Un dessin par jour pendant cinq mois ou l'art de repousser ses limites, autant personnelles que professionnelles. (J'avais un petit mec d'un an à la maison deux jours par semaine.)
Cette fois-ci, aller toucher au côté obscur de la force. To go where no Eolie's pencil has gone before.
La fille s'insurge au moins trois ou quatre fois par semaine et pond plein de pensées pas fines. Eolie réagit en se vautrant dans les couleurs vibrantes d'un monde fantaisiste à la limite du bonbon.
Eolie ne dessine pas la violence.
Jamais.
Eh bien, c'est aujourd'hui que ça change.
Après tout, quand la vie vous envoie un "T'es pas game!", vous avalez votre salive de travers et vous foncez dans le tas.
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