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Affichage des articles du 2011

Sur Un Grand Cheval Blanc...

Monsieur Claude Léveillée,   Jours, soirs et nuits, vos mélodies m'ont accompagnées pendant que je trimais sur divers contrats.  Elles continueront de le faire, car de votre piano et de vos mots, je ne me lasse pas.  Il y a beaucoup de petites notes de vous dans mon histoire. Je l'avais presque oublié.  Penser à vous, prisonnier pendant des années d'un corps qui vous a tenu loin de vos touches noires et blanches, me ramène comme une baffe en plein front la chance que j'ai de pouvoir créer de mes mains, de pouvoir encore saisir mes crayons. Je vais vous imaginer libre, crinière folle au vent sur votre grand cheval blanc.  Plus grand que la mort, car vous serez encore tellement vivant dans l'histoire de tant d'entre nous.  Merci. Allez... Salut!

Secret de Polichinelle

J'avais besoin de temps... Mais on ne peut pas non plus se permettre d'attendre éternellement.  C'est fait.  Disons plutôt que c'est en train de se faire.  Eolie mijote un dernier chef-d'oeuvre sur deux pattes. Vous me lisez enceinte de quatorze semaines.  Quelque part en novembre, l'atelier sera fermé et crayons, cartons et pinceaux remisés. Question de laisser la priorité aux couches et au manque de sommeil. Si ce petit dernier est fait sur le même modèle que son frère et sa soeur, il nous fera des siestes de trente minutes et se nourrira aux deux heures.  Il me donnera le droit de reprendre tranquillement mes activités artistiques après environ neuf mois. Et moi qui suis déjà une Eolie au ralenti!  C'est dur sur le  moi artiste d'en faire moins alors que je manque déjà de temps pour en faire juste assez. Je travaille là-dessus en continu, mais quand le moule de la Superwoman est passé, je devais être couchée!  Ne pensez pas que je me plains.  

La Couleur du Coeur

Certaines rencontres ont le pouvoir le balayer d'un seul coup tous les nuages de votre ciel gris.  Brigitte McKinnon est de celles-là. Propriétaire de Pure Art, boutique-cadeaux située à Hudson, la dame au coeur multicolore  tient également les rennes de la Fondation Pure Art, qui dirige tous les profits de la boutique vers des projets d'éducation, d'approvisionnement en eau potable et de construction d'habitats pour des familles sud-américaines.  Ces familles, sa famille, divers artistes et artisans participent à cette oeuvre en garnissant les tablettes et supports de la petite boutique de leurs créations, toutes plus colorées et inspirantes les unes que les autres.  Depuis le 8 mars, Eolie y a aussi sa place et travaille présentement à la décoration de nouveaux couverts de porcelaine qui seront livrés à la fin du mois et plus tard en avril.  Vous trouverez la boutique Pure Art au 422, rue Main, à Hudson, Qc et le site internet de la Fondation Pure Art au www.pureart

Laisser sa TRACE.

Ça y est.  J'ai atteint l'âge limite pour me considérer comme faisant partie de la relève artistique.  Ouains.  Comme je ne me suis jamais imaginée en retraitée de l'illustration à 55 ans, ce n'est pas bien grave.  J'ai tout de même dû ressentir le besoin de profiter de ce qui me passait une dernière fois sous le nez, car, en octobre dernier, curieusement motivée malgré la paperasse, je me suis inscrite au projet TRACE Vallée-du-Haut-St-Laurent.  Définition : T raquer la R elève A rtistique et C ulturelle en É mergence.  Menu :  fonds, formation, mentorat, exposition.  Chouette. Ma candidature n'a pas été retenue. Pas bien grave non plus. Pas rancunière, la femme d'affaires en moi, mue par l'idée de créer quelques liens intéressants, a tassé son moi sauvage dans un coin et s'est présentée au lancement du projet, le jeudi 10 février dernier.  L'artiste est vite remontée à la surface, touchée par la passion et le dynamisme des responsables

De l'Autre Côté du Crayon.

Il était une fois... la vaisselle peinte. De l'autre côté du Prismacolor, sur le mur opposé, dans l'atelier, il y a la porcelaine, les pinceaux et une belle quantité de pots Pebeo.  Mon deuxième talent.  Mon sideline . Ma Bête Noire. Une activité-doudou un peu gênante dont je n'arrive pas à me débarrasser. Car cet autre mode de création me fait, plusieurs semaines par année, tourner le dos à ma table à dessin.  Dans le sens littéral autant que dans l'autre. Vous m'avez peut-être entendu dire plusieurs fois que j'allais arrêter. Faire quelques cadeaux par année, mais pas de vente au particulier. Me concentrer sur mes cartons.  Finir par m'investir plus en profondeur dans le contrat d'illustration ou la vente d'originaux. Mais voilà. Ces petits morceaux colorés, c'est du Eolie en plus accessible, en plus utile. Ça s'efface, contrairement à la fatidique ligne de feutre ratée.  Je m'y triture moins la tripe, c'est bien.  Mais j'y p

Résolument Janvier.

Début janvier.  Je me rappelle, j'avais le même virus l'an dernier.  Une furieuse envie de redémarrer l'atelier en commençant par.. tout en même temps!  Pendant que les enfants jouissent de leurs derniers jours de vacances, mon cerveau s'emmêle autant les crayons que les pinceaux.  Trois dessins en gestation, cinq morceaux de vaisselle nus sur une tablette, la poussière à enlever, la paperasse 2010 à classer, les projets 2011 à lister... Tout planifier.  Tout créer.  Tout livrer.  Tout faire imprimer. Je n'ai pas encore officiellement commencé que je suis déjà essoufflée.  J'aime ça. Ça ne peut qu'être une... Bonne Année!