Eolie Illustration

Joyeuses Fêtes à tous!  Que les plus belles couleurs du monde soient avec vous!  De retour en janvier avec de nouveaux projets, des images et quelques réflexions plus ou moins profondes...

Suite à la tragédie de la Polytechnique en 1989, le 6 décembre a été déclaré Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes .  Cette année, L'Accueil pour Elle, en collaboration avec plusieurs autres groupes d'aide du Suroît, organise une exposition d'oeuvres d'art portant sur ce thème.  Comme vous avez pu le lire dans le message précédent, j'ai accepté de prêter mes crayons et mon imaginaire à la cause et de réaliser une illustration très différente des scènes fantaisistes que je propose habituellement. Un inconfort de quelques semaines qui est d'une profonde insignifiance si on le compare à ce que vivent les femmes victimes de violence. L'oeuvre éolienne n'est pas prête à être livrée, mais je lâche mes crayons quelques instants pour vous inviter à venir nous rencontrer au vernissage de cette exposition, le vendredi 3 décembre de 17h00 à 19h00, à la Galerie du Coin, située au 151, rue Champlain, à Salaberry-de-V

Pendant que je termine une carte de souhaits rose et mauve, on me demande si je veux créer, pour une exposition, une oeuvre ayant pour thème la violence faite aux femmes.  Je viens à peine de faire du ménage dans mon ordinateur, j'ai mon portfolio encore bien étampé sur la rétine, je relis le message et je comprends que la vie vient de m'envoyer un de ces défis contraires au bon sens. Bien squeezé entre deux trucs de l'agenda, juste pour dire que ça entre. Ça me ramène en 2004, lorsque j'ai accepté d'illustrer les légendes de la saison II de l'émission Les Découvertes de Shanipiap .  Un dessin par jour pendant cinq mois ou l'art de repousser ses limites, autant personnelles que professionnelles.  (J'avais un petit mec d'un an à la maison deux jours par semaine.) Cette fois-ci, aller toucher au côté obscur de la force. To go where no Eolie's pencil has gone before.  La fille s'insurge au moins trois ou quatre fois par semaine et pond plei

"C'est Noël?"  Non.  C'est déjà fini.  Et je suis encore passée tout droit. "Ça y est. Sa part obscure a disjoncté." Pas du tout. Tous les ans, quand l'érable coule, il FAUDRAIT que je ponde une pile de croquis du Temps des Fêtes tous plus originaux les uns que les autres pour être prête à vendre quelques modèles de cartes corporatives à la rentrée. (Le merveilleux monde de l'illustration fonctionne de la même manière que les commerces qui sortent leurs costumes d'Halloween alors que vous êtes encore en costume de bain en train de siroter votre mojito.) Pas facile de dessiner des sapins enneigés les deux pieds dans ses gougounes.  Pas simple non plus de n'être pas qu'une artiste. (Pas simple point, parce qu'après tout, il n'y a rien de plus revu et re-re-corrigé qu'un thème de Noël, mais je m'éloigne...)  Heureusement, je ne suis pas la seule à trouver que le calendrier perd ses feuilles trop vite. Je v

Une grande partie de mon travail consiste à créer un lien entre le client et mon art.  À lui démontrer qu'il a raison de me faire confiance, bien que je ne sois pas une artiste reconnue.  Que non seulement je vais livrer à temps, mais que je vais livrer quelque chose d'unique, qui répond autant à son besoin qu'à son désir d'être étonné.  C'est la part obscure et troublante, dirons-nous, du travail de l'artiste qui planche solitairement dans son petit atelier tranquille.  C'est vrai.  Mais si je jette un coup d'oeil sur mes dernières transactions, je constate que j'arrive assez bien à enfiler le costume de la femme d'affaires convaincante.  Et je me rends compte, à cause de, non pas un, mais deux incidents à caractère social qui me sont arrivés dans les derniers jours, que, même si j'haïs ça avoir "à me vendre", ce n'est, au fond, certainement pas plus compliqué que d'avancer tous les jours dans le vrai monde.  Les paramètre

Certains pourraient penser que le moi-artiste s'installe devant son cahier de croquis et POP! le petit animal que j'ai choisi d'illustrer se pointe en moins de deux.  Eh bien non!  Loin d'être tombée dans la science animale infuse étant petite, je dois habituellement gaspiller des jours de scribouillage et de recherche avant que ma main droite accepte de laisser sortir une girafe ou un caméléon digne de ce nom... et du mien.  Prochain défi et non le moindre : le singe éolien. On s'en reparle.