Certains pourraient penser que le moi-artiste s'installe devant son cahier de croquis et POP! le petit animal que j'ai choisi d'illustrer se pointe en moins de deux. Eh bien non! Loin d'être tombée dans la science animale infuse étant petite, je dois habituellement gaspiller des jours de scribouillage et de recherche avant que ma main droite accepte de laisser sortir une girafe ou un caméléon digne de ce nom... et du mien. Prochain défi et non le moindre : le singe éolien. On s'en reparle.
Je suis une autodidacte. J'ai un diplôme d'études supérieures dont je suis fière, sauf que je n'ai pas versé dans les arts artistiques dits visuels et je n'ai même pas (eh non) suivi de cours de perfectionnement en dessin. On en reparlera peut-être une autre fois. Je me demande parfois quel espace il y a pour l'erreur et la correction dans les oeuvres des autres. E n quoi ça consiste de recommencer, effacer, changer d'idée quand on étend de l'acrylique sur une toile? Quand on monte un bol sur le tour de poterie et qu'il menace de s'effondrer? Quand le verre est en train de tourner dans le four au bout d'une longue paille de métal et que tout est dans le tour du poignet et dans le souffle? Je n'ai pas voulu aller apprendre tout ça. J'ai fait un essai, mais à ce moment de ma vie, j'avais l'impression de ne pas être au bon endroit. Ce n'est pas là que je voulais me rendre, mais on m'a pointé ce talent au marqueur rouge
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