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Affichage des articles du février, 2011

Laisser sa TRACE.

Ça y est.  J'ai atteint l'âge limite pour me considérer comme faisant partie de la relève artistique.  Ouains.  Comme je ne me suis jamais imaginée en retraitée de l'illustration à 55 ans, ce n'est pas bien grave.  J'ai tout de même dû ressentir le besoin de profiter de ce qui me passait une dernière fois sous le nez, car, en octobre dernier, curieusement motivée malgré la paperasse, je me suis inscrite au projet TRACE Vallée-du-Haut-St-Laurent.  Définition : T raquer la R elève A rtistique et C ulturelle en É mergence.  Menu :  fonds, formation, mentorat, exposition.  Chouette. Ma candidature n'a pas été retenue. Pas bien grave non plus. Pas rancunière, la femme d'affaires en moi, mue par l'idée de créer quelques liens intéressants, a tassé son moi sauvage dans un coin et s'est présentée au lancement du projet, le jeudi 10 février dernier.  L'artiste est vite remontée à la surface, touchée par la passion et le dynamisme des responsables

De l'Autre Côté du Crayon.

Il était une fois... la vaisselle peinte. De l'autre côté du Prismacolor, sur le mur opposé, dans l'atelier, il y a la porcelaine, les pinceaux et une belle quantité de pots Pebeo.  Mon deuxième talent.  Mon sideline . Ma Bête Noire. Une activité-doudou un peu gênante dont je n'arrive pas à me débarrasser. Car cet autre mode de création me fait, plusieurs semaines par année, tourner le dos à ma table à dessin.  Dans le sens littéral autant que dans l'autre. Vous m'avez peut-être entendu dire plusieurs fois que j'allais arrêter. Faire quelques cadeaux par année, mais pas de vente au particulier. Me concentrer sur mes cartons.  Finir par m'investir plus en profondeur dans le contrat d'illustration ou la vente d'originaux. Mais voilà. Ces petits morceaux colorés, c'est du Eolie en plus accessible, en plus utile. Ça s'efface, contrairement à la fatidique ligne de feutre ratée.  Je m'y triture moins la tripe, c'est bien.  Mais j'y p